Voilà j'ai enfin eu le résultat des mes 3 autres vies antérieures d'après la seconde voyante.
Bonne lecture (j'ai essayé de raccourcir un max mais pas facile car elle a vraiment décrit avec beaucoup de précisions ^^)
Première vie antérieure : Espagne (11ème siècle)Je suis née dans une famille heureuse, une profonde joie de vivre, l’envie du spectacle, de la vie, de la participation aux fêtes collectives. Le plaisir de chanter, de faire de la musique, mes parents sont très actifs dans mon petit village.
Ils ne sont pas riches, mais très débrouillards, toujours en train de rechercher des solutions pour tout le monde. Le village a l’habitude de les aider en leur donnant de la viande, des légumes en échange des spectacles et de l’organisation..
Ce n’est qu’au moment de l’adolescence, manifestant un véritable don pour le chant, que la situation change.
On me sollicite, on m’écoute, et mes parents fatigués ne sont plus autant responsables de l’organisation, me laissant ainsi la possibilité d’être moi.
Les gens sont attirées par moi, on me demande en mariage à chaque soirée, on vante ma voix, au point de m’emmener à la cour des seigneurs des environs.
Voix qui fait craquer le fils de l’un d’entre eux, qui va faire des pieds et des mains pour m’épouser. Il me trouve un lointain cousin noble, et déclare que je suis de la noblesse, mais me demande de couper court de tout contact avec ma famille.
Dans les faits, je n’ai pas le choix, car son père menace ma famille, si je n’épouse pas son fils.
Je suis donc contrainte à devenir orpheline, à couper les ponts avec ma famille pour les protéger.
Si j’ai de l’affection pour mon futur mari, elle se transforme en colère, puis en haine sourde que rien ne parvient à apaiser.
Je lui faites payer le mariage, dans tous les sens du terme, car je fais des dépenses abusives uniquement dans le but de trouver ses limites, mais il paie sans broncher, supporte mes caprices sans rien dire, toujours en amour pour moi.
C’est à la mort de son père, enceinte de mon second fils, où je découvre la comptabilité du château.
Je comprends qu’il n’a jamais rien géré, ne sait pas gérer. Je décide de reprendre tout en main et gère le domaine de façon hasardeuse les trois premières années, avec l’aide d’anciens conseillers et gestionnaires qui me guident avec brio. Puis au fil du temps, je deviens moi-même une gestionnaire hors pair, structurant tout, décidant de la moindre dépense, et faites peu à peu prospérer ce que je considère comme étant mes “terres”.
Mon mari durant ce temps cultive les maitresses, tombant amoureux de toute femme ayant un sens artistique, au fil des saisons, aussi changeant que l’air.
Sauf qu’il fini par décider qu’il aime suffisamment une autre femme pour envisager de l’épouser et va tenter plusieurs fois de me faire tuer. Heureusement à force d’avoir la tête sur les épaules, la main de maitre sur le domaine, j aurai eu des partisans fidèles qui vont m’avertir, et faire en sorte que j’échappe à ses tentatives.
C’est effectivement quelques années plus tard que mon mari, plutôt âgé, se prend d’amour pour une femme très jeune, et cherche de nouveau à m’évincer.
Sauf que l’intelligence de la femme fait qu’il ne cherche pas à me faire tuer, mais va révéler mon passé non-noble, et rendre caduque mon mariage.
Je suis ainsi contrainte à la fuite en pleine nuit, avec mes deux fils, pour me réfugier dans une toute petite maison que j’avais préparée “au cas où”.
Mon mari ne cherche pas réellement à me retrouver, et les personnes qui m’étaient fidèles font en sorte que les recherches ne s’orientent pas vers moi.
Au final, mon mari se remarie, et je me retrouve dans une pauvreté importante, au milieu de nul part, isolée de tout.
Fatigue, maladie, problème articulatoire important, puis brusque cécité, cet ensemble me mène rapidement à mon décès.
Mais j’aurai jeté des bases solides pour mes enfants qui parviendront à s’en sortir ensuite.
Seconde vie antérieure : France (16ème siècle - Nantes)Je nais dans une famille bourgeoise, très proche de la religion catholique, pas franchement ouverte d’esprit, et très coincée sur les règles sociales.
Je dois être parfaite, et il ne peut en être autrement, en tant que fille en plus, autant dire que mes libertés sont pas restreintes, elles n’existent tout simplement pas.
Mon grand frère a tous les droits, et fait ce qu’il désire, obtient autant d’argent qu’il veut pour toutes les activités possibles, reçoit une éducation de roi.
Ma mère et moi, ça ne passe pas, elle est très sévère avec moi, sans concession, et ne me soutient pas. Il est pour elle naturel qu’une femme soit déconsidérée.
Ils m’envoient dans un pensionnat de jeunes filles, tenu par des sœurs religieuses.
De profondes amitiés, qui vont même devenir des amours à l’adolescence, mais qui ne durent pas, car une fois ma majorité atteinte, je suis réexpédiée définitivement chez moi, et pas que pour les vacances.
Mes parents ont déjà prévu le mariage, avec “un jeune homme de bonne famille”, et je me retrouve ainsi en quelques jours dans une nouvelle maison, avec une belle famille totalement inconnu et un mari qui l’est tout autant.
Mais lui et moi, il y a quelque chose, une forme d’amour, un vrai feeling, un plaisir intellectuel à vivre ensemble.
Ce n’est pas la passion, réellement un amour qui se construit sur la durée.
J’ai au départ des difficultés à avoir des enfants, mais cela renforce mon couple.
Un soir, mon frère vient me rendre visite et se comporte comme un pacha, me déconsidérant de la même façon que ma mère faisait, et s’attendant à ce que je le serve sans rien dire.
Quand j’élève le ton pour lui faire comprendre que ça n’est pas comme chez nos parents, il me rabroue et mon mari prend aussitôt ma défense. Mon frère part brusquement, et ne reviendra pas.
C’est vraiment ce moment qui marque une rupture adulte avec ma famille. Et c’est à cette période que je tombe enceinte pour la première fois.
J’aurai eu 4 enfants, deux fils, puis deux filles. Les grossesses dégradent sérieusement ma santé, m’affaiblissant beaucoup, mais mon mari est très présent et fait éduquer mes enfants par toute une flopée de précepteurs, de servantes, de nounous, qui prennent soin d’eux.
Dans les moments de mieux, j’essaye de peindre, pour ne pas oublier les belles choses.
Mais mon mari s’éloigne peu à peu, mes enfants grandissent et partent, je me retrouve seule, terriblement seule. Enfermée par la maladie, j’ai l’impression d’être en prison et elle me tue finalement.
Troisième vie antérieure : France (19ème siècle – Normandie)Je grandis dans une famille plutôt aisée, de racine “noble”, elle n’en revendique pas l’idée de titre, mais se souvient de sa provenance et entretien les valeurs familiales.
De nombreux frères et sœurs, destinés à de grandes carrières: militaires, ingénieurs, femme du monde, artiste. Chacun a sa voie et sa voix.
En tant que l’une des petites dernières, je grandis plutôt tranquillement.
Exploration de la nature, chasse, plantes, j’apprends à m’en sortir pour le plaisir de savoir le faire. L’un de mes frères est vraiment fixé sur l’idée de tout savoir pour survivre en toute condition, et j’apprécie d’apprendre à ses cotés. Je passe plus de temps entouré par les serviteurs qui travaillent aux cotés de mes parents, qu’avec les membres de ma famille, et quand l’adolescence arrive, je dois enfiler les belles robes, me tenir correctement en société.
Mais mon esprit est toujours dehors, dans la forêt, à courir dans les bois, pas auprès de mes parents, malgré tout leurs efforts pour m’inciter à rester avec eux, jusqu’à la contrainte.
On fini par me marier à une famille de noble qui possèdent un très grand domaine. Je leur en veux beaucoup pour ce mariage.
Jusqu’au moment où je réalise que j’ai épousé une famille de chasseur, réputés pour leur chasse à la cour, pour leur amour de la chasse.
C’est là que je remercie mes parents. Ce qui était au départ un jeu d’enfance devient un mode de vie, et l’étonnement de votre famille de me voir les suivre dans leurs parties de chasses, alors qu’habituellement les nombreuses belles-filles restent enfermées dans les salons, est grande.
Mais je ne vais pas toujours adhéré à la cruauté, au sang versé inutilement, au plaisir de la chasse pour faire souffrir que pratique mes beaux-frères, entrainant mon mari dedans. Au point d’en devenir végétarienne, parce que je ne supportais plus de voir souffrir les animaux.
Cette façon de vivre, tellement éloignée de votre éthique est difficilement supportable. Enceinte, j’en profite pour accompagner l’une de mes belles-sœurs malades dans une maison d’été, proche de la mer, pour l’aider à se restaurer, même si en réalité c’est pour fuir.
Mon mari vient me rendre visite et récupère mon enfant quand il a 4 ans, ce qui me déchire le cœur, mais je ne supportais tellement pas l’état d’esprit qui s’aggrave dans la maison de votre mari, qu’il m’est insupportable d’y retourner.
Mon mari va au fil du temps commencer à revenir vers moi et me laisser mon fils quand il devient adolescent. Un jeune homme agressif, violent, toujours énervé, avec lequel j’ai beaucoup de difficultés de communications.
Mon mari fini par s’installer définitivement avec moi et je dois réapprendre à vivre avec lui. Tant d’années nous séparent, et je n’avais apparemment pas vraiment eu d’amour pour lui au départ.
Mais c’est une belle amitié qui s’installe, et qui m’aurait fait couler des jours tranquilles après le mariage de mon fils qui me soulage.
Je meurs tranquillement, de vieillesse, avec le sentiment d’une vie bien accomplie.