C'est le symbole de la puissance créatrice et, tout particulièrement, de l'insufflation de l'âme.
En Egypte, lors des funérailles, le prêtre ouvrait la bouche du défunt pour qu'il ait la faculté de proférer la vérité, de se justifier devant le tribunal des dieux et de recevoir la vie nouvelle.
En Malaisie et chez les chrétiens, l'âme sort par la bouche, il faut donc, avant d'enterrer, un mort, lui fermé la bouche pour pas que son âme revienne.
C'est près de la bouche que se tien le diable pour soit se saisir de l'âme d'un mourant soit de prendre possession du corps d'un vivant. On met sa main devant sa bouche lorsque l'on baille justement pour empêcher tout intrusion diabolique.
Pour certain, la bouche, organe émetteur de salive, semble participer a son pouvoir, ce qui explique que l'on ne doit pas regarder quelqu'un manger.
Pour les adeptes de physiognomonie, la bouche est l'interprète de l'esprit et du cœur.
La lèvre supérieure caractérise la goût : l'orgueil et la colère la courbe, la finesse l'aiguise, la bonté l'arrondir, le libertinage l'énerve et la flétrit. Si elle déborde un peu, c'est un indice de la bonté tandis que si c'est la lèvre inférieure qui s'avance, c'est une marque de bonhomie, à condition qu'elle ne dépasse pas horizontalement la moitié de la largeur de la bouche vue de profil, digne de bêtise, de rudesse, d'avarice et de méchanceté.
Les esprits enjoués se reconnaissent à une lèvre inférieure creusée en son milieu. Si les lèvres bien proportionnées et bien dessinées sont incompatibles avec la bassesse, la fausseté et la méchanceté, celles qui sont trop minces révèlent dureté, avarice, flagornerie et froideur. Il faut se méfier de ceux qui ont de grosses lèvres qui, bien qu'elles témoignent d'une belle sensualité, supposent sordidité, voir stupidité et malignité. Des lèvres qui remontent aux 2 extrémités dénotent affection et vanité.
Une bouche bien close annonce le courage, une bouche béante est plaintive.