Bonjour Asha,
merci pour ces derniers éléments qui sont éclairants.
Si tu le veux bien, je continue avec toi l'exploration de ma psyché nocturne. je trouve cela assez passionnant, d'une part de faire l'effort de me rappeler de mes rêves, de l'autre de lire ce que cela évoque pour toi.
Le rêve de cette nuit comportait une image étrange qui m'a laissé un souvenir un peu désagréable. j'étais dehors, il y avait une grande table où des gens déjeunaient. Je n'ai pas vu leur visage. Je suis arrivé, comme une personne qui arrive en retard. Le déjeuner avait déjà commencé. A cette table, il y avait mon père et ma grand-mère. Et comme toutes les personnes qui arrivent en retard, je ne me suis pas assis à la table mais sur une chaise en retrait de mon père et de ma grand-mère, pour ne pas déranger. Mon père m'a dit qu'il y avait des grives pour le repas. je ne sais pas si tu connais cet oiseau. c'est un tout petit oiseau que l'on chasse dans le sud de la France. Quand j'étais enfant, je partais à la chasse avec mon père, il les chassait (si tu as vu Manon des sources, c'est ce type d'oiseaux). je n'en ai plus vu ni mangé depuis mon enfance. J'étais donc très surpris que mon père m'en tende une. mais elle n'était pas cuisinée, elle était morte et avait encore son plumage. je la tenais dans ma main, comme j'ai pu les tenir quand enfant je les ramassais une fois que mon père en avait tué une.
Dans le rêve, j'ai dit à mon père: "On en trouve encore des grives? Mais à combien on les trouve sur le marché" et ma grand-mère m'a répondu "deux euros pièce", et je lui ai dit "tiens deux euros, je pensais que c'était plus cher que ça". j'ai alors pris la tête de la grive et je l'ai arraché, comme si je m'apprêtais à la manger crue.
le rêve s'est prolongé. j'étais toujours assis derrière mon père et ma grand mère, et ce que j'essayais de manger n'était plus une grive, mais un animal plus gros, avec une fourrure très épaisse, comme celle d'un rongeur ou d'une marmotte. c'était en fait une chauve souris et j'essayais de manger un bout de son aile mais ça me dégoûtait. Je n'y parvenais pas, et j'ai tendu le truc à mon père en lui disant "excuse-moi, mais je ne plus manger ces trucs moi, c'est impossible", comme si je parlais encore de la grive.
Voilà, excuse-moi, c'est un peu long, mais j'essaie de me souvenir avec précision. merci encore de tes éclairages.