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 LES MANTRAS ou prières du coeur

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circee
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MessageSujet: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 12:49

Dans les textes ésotériques (tantras), il est écrit que l’ensemble du corps humain est structuré par un réseau de 72000 canaux subtils (nadis) dont les extrémités ont la configuration des 16 voyelles et des 30 consonnes de l’alphabet sanscrit. Les énergies subtiles (prana) qui circulent dans ces sortes de méridiens sont influencées par ces différentes formes. Grâce à leur intelligence supérieure, les êtres humains peuvent ainsi vocaliser une grande variété de sons dont la combinaison donne toute la richesse de leur langage. La structure de ce réseau subtil étant moins élaborée chez les animaux, ceux-ci ne peuvent produire que deux ou trois sortes de sons pour communiquer.

Les mantras ainsi créés ont le pouvoir de purifier le mental de tous ses obscurcissements, ainsi que de dévoiler la nature de l’esprit. Chacun d’eux a une qualité bien spécifique telle que d’accroître la sagesse, la bienveillance, la protection, la purification, la santé, la longévité, etc.

Le mantra le plus réputé est celui de Bodhisattva Tchenrézi (en tibétain) ou Avalokiteshvara (en sanscrit). Bien qu’il soit très difficile de traduire littéralement un mantra et qu’il y ait plusieurs interprétations de celui-ci, on peut l’expliquer très simplement de cette manière :

OM : est la syllabe qui symbolise l’état d’éveil ultime.

MANI : signifie Joyau, ce qui est le symbole de la sagesse omnisciente et du principe masculin.

PÉMÉ : signifie Lotus : ce qui est le symbole de l’amour et de la compassion universels et du principe féminin.

HOUNG : est la syllabe qui symbolise le potentiel de l’éveil en chacun ou la nature de Bouddha en soi. Il est aussi essentiel de considérer le mantra comme étant indifférencié de la divinité d’invocation et la récitation de celui-ci agit sur plusieurs niveaux. Par exemple, les six syllabes permettent d’éliminer respectivement les tendances négatives de l’orgueil, de la jalousie, de l’attachement, de l’ignorance, de l’avarice et de la colère, ainsi que de fermer les portes des renaissances dans les six états d’existence des dieux, des demi-dieux, des humains, des animaux, des esprits et des êtres infernaux. Chacune des six syllabes permet de développer les six vertus de perfection (paramitas) : la méditation, la patience, la conduite éthique, la persévérance, la générosité et la connaissance. Être en contact avec ce mantra en le récitant, en l’écoutant, en le voyant, ou en s’en souvenant, apporte une grande bénédiction. Il est aussi bénéfique de le réciter à l’oreille d’une personne défunte ou même d’un animal qui vient de mourir. Cela permet de les libérer des mondes inférieurs et de les faire évoluer vers ceux qui sont supérieurs.

Par sa récitation, toutes les formes de souffrance s’éliminent et l’esprit se pacifie. Aux derniers moments de sa vie, il est bien de le réciter en faisant des souhaits pour renaître dans la Terre Pure du Bouddha Amitabha. Y renaissant avec l’apparence d’un corps pur, on expérimente alors un état de béatitude dénué de toute souffrance quelle qu’elle soit. Dans ce Paradis, il est ainsi possible de progresser sans obstacle à travers tous les degrés de réalisation et de s’émaner afin d’accomplir le bien de tous les êtres jusqu’à la fin dernière du Samsara.

(source : tempérance.com)


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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 12:54

Dépasser ses peurs




Toutes les émotions sont fondées sur la peur : la peur de l’inconnu, d’avoir faim ou soif, chaud ou froid, de perdre ses proches ou ses amis, de perdre sa position sociale ou sa sécurité matérielle, etc. sans oublier la peur viscérale de la maladie, de la vieillesse et de la mort.


En relation avec le désir, c’est la peur d’être séparé de ce qui est agréable. Avec l’aversion, c’est la peur de rencontrer ce qui est désagréable. Avec la jalousie, c’est la peur d’être dépassé par les autres et de ne pas pouvoir atteindre ses objectifs. Avec l’orgueil, c’est la peur d’être critiqué ou de ne pas être reconnu par les autres. Avec l’ignorance, c’est de redouter le changement et de nier l’impermanence de tous les phénomènes.

Notre situation dans le monde est souvent difficile car le bonheur nous échappe et la souffrance nous poursuit. Sortir de cette impasse va être la découverte de quelque chose de nouveau. Il faut avoir le courage de dépasser ses peurs et de développer une confiance suffisante pour aller vers ce que l’on ne connaît pas encore. Les murs de notre prison doivent se rapprocher de plus en plus de nous, jusqu’à presque nous étouffer, afin de chercher la sortie de secours. Lorsque la souffrance devient intolérable, c’est la clé de la confiance en soi et en autrui qui va permettre d’ouvrir la porte de notre emprisonnement. A partir de ce moment-là, on est capable de laisser ce qui est connu pour aller vers l’inconnu, de changer nos mauvaises habitudes pour se tourner vers ce qui est bénéfique, de transformer notre vision négative de l’existence en une vision positive.

Avant, c’était l’état d’angoisse qui nous empêchait de nous lancer sur le chemin de la libération. Maintenant, c’est le moment où nous prenons « Refuge » dans une tradition spirituelle qui est authentique. Quand on prend Refuge et que l’on développe l’Esprit d’Éveil, on lâche le contrôle sur ses tendances névrotiques pour s’ouvrir à une autre dimension de l’esprit. On prend le risque de quitter l’espace restreint qui nous était familier pour découvrir une nouvelle perspective de la vie.

Le but, c’est l’état d’Éveil ; le chemin, c’est l’enseignement ; les guides, ce sont tous les amis spirituels. Dans le Bouddhisme, on les appelle les « Trois Joyaux » : Bouddha, Dharma et Sangha. Prendre refuge et développer la Bodhicitta signifie abandonner tout son être, corps - parole et esprit, à cette dimension de l’esprit qui est au-delà de la peur et de la souffrance.

C’est un processus d’ouverture, comme une fleur qui s’épanouit au printemps. Au début, à cause des doutes, on est un peu fermé comme un bourgeon. Puis, peu à peu, on ose s’ouvrir à la lumière de la sagesse, de l’amour et de la compassion, ainsi qu’à toutes les qualités qui sont déjà potentiellement en chacun de nous.

L’instant où la peur cesse, c’est quand on expérimente la nature essentielle de notre esprit. Toute la saisie dualiste, toutes les émotions conflictuelles se libèrent dans cette ouverture totale de l’esprit. Il n’y a plus quelqu’un qui veut toujours tout contrôler et qui est toujours en train de lutter pour avoir la victoire sur le monde.

C’est la compréhension qu’il n’y a plus rien à défendre et que toutes nos craintes n’étaient que l’effet de la saisie égocentrique, qui n’a absolument aucune réalité au niveau ultime.


Dernière édition par circee le Lun 7 Déc 2009 - 14:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 12:58

LA PATIENCE


« Il n’y a pas de négativité qui soit pire que la haine et il n’y a pas d’ascèse qui soit meilleure que la patience. Pour cette raison, il faut sans cesse cultiver toute forme de patience »


Aussi généreux que l’on puisse être et même si l’on observe une bonne conduite éthique, sans la vertu de la patience on peut toujours être sous l’emprise de la haine. Or un accès de grande colère peut anéantir en un instant tout le mérite acquis pendant des temps infinis.

Sans la patience, l’aversion s’enfonce en nous comme une flèche empoisonnée et la douleur qui nous transperce l’esprit ne nous permet plus de connaître la paix, la joie et le bien-être. Étant malheureux, nous finissons même par en perdre le sommeil et les difficultés surviennent.

La patience consiste à rester imperturbable en toute circonstance, sans vouloir réduire à néant toutes les formes d’adversité qui nous échoient. C’est un état d’esprit qui ne cherche pas à critiquer, comparer, juger, ou toujours saisir les situations liées aux émotions telles que la haine, la colère, la rancune, le ressentiment, le jalousie, etc.

On distingue trois formes de patience :

La première est de ne pas prêter attention au mal que nous font les autres. C’est la capacité de supporter les coups, les invectives, les colères, les critiques, les abus et les interférences que les personnes nous infligent.

La seconde est d’accepter la souffrance que l’on subit, surtout si elle est inéluctable. C’est faire face avec courage à tous les maux que l’on expérimente en général dans l’existence tels que la maladie, la vieillesse et la mort, et en particulier à toutes les épreuves que l’on rencontre le long de notre cheminement spirituel. L’attitude de celui qui est capable d’accepter toutes les souffrances en relation avec la pratique spirituelle le conduit à la victoire contre le samsara et à celle sur l’ennemi intérieur qui est l’ego. Il est véritablement un grand héros. A l’opposé, celui qui détruit ses ennemis extérieurs, c’est-à-dire ses semblables, est vraiment misérable et ce processus de destruction est sans fin.

La troisième est l’aspiration à reconnaître la vérité ultime, qui est la compréhension de l’absence de réalité du soi et des phénomènes, sans peur ni doute.

L’essentiel de la patience, c’est l’attitude d’esprit qui ne cherche pas à nuire à autrui et qui est dépourvue d’agressivité. Mais, il faut bien comprendre que la non-violence ne signifie pas la passivité ; par exemple, le Dalaï Lama et Gandhi, ont été très actifs dans leur action pour la paix et avec beaucoup de tolérance. Jadis, les moines chinois du monastère de « Shaoling » avaient créé les arts martiaux afin de se défendre contre les envahisseurs et les brigands, mais avec amour et compassion.

Avoir de la patience signifie que l’on respecte fondamentalement les êtres parce que l’on sait que c’est grâce à eux et aux obstacles qu’ils nous créent, que l’on arrive à progresser spirituellement, à dominer notre égoïsme et à développer une attitude plus ouverte et plus souple.

La patience que l’on doit avoir envers le comportement négatif d’autrui repose sur la compréhension de la situation comme étant le résultat d’un acte erroné, commis de notre part, dans le passé. Cela devient une opportunité offerte par quelqu’un afin de purifier un karma antérieur et celui-ci devient alors comme un allié qui fait preuve de beaucoup de bienveillance à notre égard. A un niveau plus élevé, il peut même devenir une source de joie et de bonheur.

Dans le monde, la patience procure la beauté, la santé, la célébrité, une longue vie et un bonheur illimité. Ultimement, elle mène à l’éveil insurpassable.


Dernière édition par circee le Lun 7 Déc 2009 - 14:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 14:13

L'AMOUR ET LA COMPASSION


Du point de vue Bouddhiste, ces deux qualités n’incluent pas la notion d’attachement ou de possessivité. Il ne faut pas les confondre non plus avec la condescendance ou la fausse pitié. Bien sûr, nous devons éprouver de l’amour compassionné pour nos parents, notre famille, nos amis, etc... Mais cela est très limité et nous devons tendre à dépasser cet état de partialité en étendant nos souhaits altruistes envers tous les êtres, que nous les connaissions ou non. Il est même possible d’éprouver de la bienveillance envers ses adversaires, mais cela exige un certain niveau spirituel.

L’amour, c’est de souhaiter que tous les êtres soient heureux et obtiennent les causes du bonheur.

La compassion, c’est de souhaiter que tous les êtres ne soient plus malheureux et soient libérés des causes de la souffrance.

Il est naturel d’éprouver de l’amour et de la compassion envers la personne que nous chérissons le plus, comme notre mère (ou la personne qui nous a élevé), qui est l’exemple même du don de soi.

Ne nous a-t-elle pas donné la vie et ne s’est-elle pas sacrifiée maintes fois afin que nous puissions devenir un homme ou une femme, en bonne santé et indépendant ? Celle-ci n’a pas seulement été notre mère dans cette existence, mais un nombre incalculable de fois dans les vies passées et elle nous a toujours aimé et protégé avec une tendresse infinie. Dans son immense sagesse, le Bouddha a vu que tous les êtres avaient été nos parents dans une vie ou dans une autre et, à chaque fois, nous avaient témoigné autant d’attention que ceux de cette vie. C’est pour cette raison même que nous devons les chérir sans aucune exception et sans espoir de retour ou de gratitude.

D’abord, nous pouvons nous exercer à cette bienveillance avec toutes les personnes qui nous sont les plus proches ; puis, envers toutes nos relations sociales ou professionnelles. Progressivement, notre capacité d’embrasser davantage d’êtres s’étendra à notre région, notre pays, notre continent, notre monde et à tout l’univers sans aucune discrimination raciale, religieuse, nationale, sexuelle ou autre.

De même que le soleil ne choisit pas de briller sur une partie du monde et non sur une autre, mais illumine tout ce qui se présente devant lui, ainsi faut-il développer cette ouverture du coeur sans partialité ni jugement. Dénué de motivation égocentrique, le pratiquant spirituel authentique ne préfère pas certains individus à d’autres et ne fait même plus de distinction entre amis et ennemis. Pour celui qui perçoit la vérité ultime, tous les êtres sont dignes d’attention et de respect.

Il est toutefois impossible d’avoir un amour et une compassion parfaitement purs avant d’avoir développé une certaine estime et connaissance de soi-même. Il est donc indispensable d’effectuer un travail spirituel sur soi avant d’aller aider les autres ou, tout au moins, de s’améliorer tout en leur portant simultanément secours.

« Celui qui, à travers l’expérience de ses propres souffrances désire mettre fin à celles d’autrui, est le meilleur des êtres » est-il dit dans le Dharma.


LA PERSEVERANCE

Au niveau spirituel, la persévérance est définie comme étant l’enthousiasme à faire le bien en général et à vraiment accomplir ce qui est bénéfique pour soi et autrui.

C’est également le remède aux trois formes de paresse :

La paresse indolente qui est l’attachement excessif aux plaisirs des sens, à l’oisiveté, au sommeil, à la nourriture et à l’alcool, aux drogues, au tabac, etc.

La paresse défaitiste qui consiste à toujours se dénigrer ou à penser que l’on est incapable de pratiquer toute forme de spiritualité.

La paresse vile qui est d’effectuer des actes négatifs par plaisir ou par insouciance, tels que détruire la vie, amasser des richesses au détriment des autres, rechercher le pouvoir ou les honneurs, etc.

Au contraire, il faut s’armer de courage en pensant :

« Désormais et jusqu’à ce que j’aie établi tous les êtres dans l’état d’éveil insurpassable, je ne me départirai jamais de la persévérance altruiste. »

Il faut aussi avoir le courage d’abandonner les tendances négatives, d’accomplir des actes positifs et de faire le bien d’autrui avec joie sans jamais se lasser ni physiquement ni mentalement.

De plus, la persévérance s’accompagne d’humilité lorsque l’on ne se fait pas une haute opinion des efforts que l’on déploie et doit être insatiable, c’est-à-dire de ne jamais s’estimer satisfait de ses actes de bien.

Le grand yogi Milarépa disait : « La seule raison de se lamenter se trouve dans tous les malheurs qui sont endurés dans le monde. La seule raison de se réjouir se trouve dans toutes les épreuves qui sont accomplies dans le Dharma. »

Ayant pris conscience de toute la souffrance des êtres dans le monde conditionné et ayant compris le fait que c’est dans la pratique spirituelle que se trouve la joie ultime, on puise dans cette motivation l’énergie de réaliser l’éveil de l’esprit.

Evidemment, il n’est pas possible pour un débutant de méditer jour et nuit comme les grands yogis. Mais l’important est d’effectuer une pratique régulière chaque jour. Pour une personne laïque ayant une famille et une activité professionnelle, le mieux est de consacrer une heure par jour à la pratique spirituelle, de préférence le matin ou le soir, avant ou après toute activité mondaine. Que ce soit les arts martiaux, le yoga, la prière ou méditation, toute forme de pratique sur soi est bénéfique. Si l’on a ni doute ni incertitude et que l’on s’applique avec diligence à son ascèse, on triomphera de toutes des difficultés et les souffrances.

En développant la vertu de perfection de la persévérance, les bodhissattvas ont atteint, atteignent et atteindront la parfaite bouddhéité.
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 14:18

LA SOUFFRANCE : voie vers l'éveil

La transformation de la souffrance s’effectue en considérant toutes les circonstances adverses et négatives comme Voie vers l’Éveil.

Quand s’élève le désir-attachement en vous-même, il faut le reconnaître immédiatement et se dire : « Comme moi-même, tous les êtres sont prisonniers de cette émotion. Puisse le désir-attachement de tous les êtres et l’ignorance qui en est la cause, fondre en moi ainsi que tout le karma négatif qui en résulte. » Prenant sur vous le désir-attachement de tous les êtres, imaginez qu’ils en sont libérés et qu’ils acquièrent ainsi tout le mérite qui en découle. Par ce mérite, souhaitez qu’ils soient tous établis en l’état d’éveil ultime.

Quand s ’élève la colère-aversion en vous-même, pensez : « Puissé-je rassembler en moi la colère-aversion de tous les êtres qui, sous l’emprise de cette émotion, errent dans le cycle de l’existence. Qu’ils en soient complètement libérés et qu’ils obtiennent l’état de Bouddha. »

L’ignorance fondamentale, c’est de ne pas savoir faire la différence entre ce qui est bien ou mal, et de ne pas reconnaître la nature essentielle des phénomènes. Les êtres sont dans l’ignorance des causes qui engendrent le bonheur véritable et sont incapables de discerner quel est le sens de leur existence. Conscients de cet état d’esprit, nous souhaitons que toute leur ignorance fonde en nous-mêmes afin qu’ils en soient définitivement délivrés.

Le fait d’imaginer de prendre sur soi toutes les négativités des autres crée une énergie bénéfique tout à fait exceptionnelle. Ainsi, toutes ces émotions conflictuelles sont transformées en racines de bien. Nous devenons riches d’un trésor de possibilités pour transformer nos tendances négatives en énergie positive.

Lorsque vous êtes frappés par le malheur, confrontés à des situations difficiles, des obstacles, des ennemis, ne saisissez pas cette souffrance. Ne vous dites pas que c’est trop horrible, trop dur à supporter et ne vous demandez pas pourquoi cela vous arrive à vous. Au contraire, prenez cette souffrance comme un maître et considérez le fait que tous les êtres souffrent également. Pensez : « Maintenant, je suis conscient de la souffrance des autres : puisse-t-elle se fondre en moi et se dissoudre complètement. Par cela, puissent-ils être débarrassés à jamais de toutes leurs misères et être établis dans le bonheur ultime. »

Eprouvez la joie de prendre et d’accepter totalement la souffrance d’autrui ; puis faites des souhaits : « Par cette vertu, puissé-je être capable d’établir tous les êtes en l’état de félicité. »

Quand il vous arrive un événement heureux, dites-vous : « Puisse la racine du bien qui est à l’origine de cette expérience plaisante devenir celle de tous les êtres et puisse-t-elle mûrir et leur apporter le bonheur. Toutes les joies et tous les bienfaits dont je peux jouir proviennent de l’activité bienveillante des êtres éveillés. J’en fais don à tous les êtres. »

A l’inverse, quand les difficultés se manifestent, dites-vous : « Puissé-je prendre sur moi toutes les peines et les échecs d’autrui. »

Tout d’abord, il faut comprendre et accepter la souffrance qui nous échoit comme étant le résultat de nos actes antérieurs et reconnaître l’opportunité de purifier cette souffrance maintenant. Celle-ci devient alors source de joie et conscience de ne pas avoir à l’expérimenter après cette vie. S’il était resté latent en nous, ce karma aurait mûri dans d’autres existences de manière plus douloureuse. Souhaitons que tout notre karma négatif vienne à maturité dans cette vie. Si nous le purifions dès à présent, nous obtiendrons la capacité de purifier aussi celui d’autrui. Le temps sera alors venu pour nous de prendre en charge la souffrance des autres et de les en libérer définitivement.


S'AIMER SOI-MÊME


Alors ne vous laissez pas persuader que vous ne valez rien et que vous êtes inutile, ou que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue parce que vous ne rendez service à personne.

Nombreux sont ceux qu’une mauvaise "programmation" a amenés à penser qu’ils étaient indignes et qu’ils ne méritaient pas d’être heureux. Nous avons tous vécu de nombreuses formes d’existence et de multiples empreintes douloureuses ont marqué notre corps émotionnel. Bien souvent, avons-nous été victimes des effets négatifs du manque d’amour pendant notre enfance. Ainsi, l’esprit en garde le souvenir jusqu’à ce qu’il lui soit permis de l’évacuer.

Il faut donc commencer par soi-même, prendre un bain d’amour. La bienveillance que nous pouvons ressentir pour nous-même sera déterminante pour pouvoir la partager ensuite avec autrui. Si vous vous sentez abandonné à un triste sort, ou pas assez entouré, alors faites tout ce que vous pouvez pour vous donner de l’attention et de l’amour. Faites-vous plaisir à partir du moment où cela n’est pas néfaste pour votre propre bien-être physique et mental. Donnez-vous aussi du temps pour vous reposer, pour vous distraire sainement et aussi pour prier ou méditer.

Autorisez-vous enfin à être heureux comme lorsque vous étiez encore un enfant insouciant et naturel. Recherchez en vous toutes les qualités infinies que vous aimeriez développer et actualiser dans l’activité. Il est temps de prendre soin de vous comme vous le feriez envers votre famille ou vos meilleurs amis. Ainsi, vous vous trouverez dans la joie et l’aisance, et vous pourrez mieux aider ceux que vous chérissez. Vous pourrez même apporter de l’aide aux gens que vous croisez anonymement dans la rue, simplement en leur offrant un sourire, un mot gentil ou un geste bienveillant.

Si l’on n’a pas une certaine estime envers soi-même, il sera difficile d’en avoir pour les autres. Mettez fin à tous vos jugements négatifs sur vous-même et à tous vos sentiments de culpabilité. Vous avez le droit au bonheur et vous êtes aimé, même si vous ne le percevez pas encore directement. Combien de fois dans votre existence avez-vous été sauvé de la catastrophe et vous êtes vous sorti de situations désespérées ? Si vous voulez être pardonné du mal que vous avez commis, pardonnez d’abord celui que l’on vous a fait dans le passé. Ce n’est plus le moment de souffrir indéfiniment, mais bien celui de guérir définitivement. Vous avez le choix de vous libérer de tous vos fardeaux et de toutes les misères que vous portez depuis si longtemps. Réconciliez-vous avec tous les aspects de votre histoire de vie et considérez toutes les épreuves que vous avez traversées comme étant bénéfiques.

Vous découvrirez que chaque événement que vous expérimentez dans le monde est comme un enseignement qui vous amène à l’éveil de la conscience. Soyez profondément reconnaissant envers vo ancêtres, votre famille et vos instructeurs de vous avoir permis d’en être là, dans cette condition humaine. Vous êtes tous et toutes des êtres honorables et dignes de respect. Ouvrez les vannes de votre cœur en grand afin que cette planète devienne une Terre d’Amour.
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeLun 30 Nov 2009 - 14:24

L'ATTITUDE ALTRUISTE ENVERS SES SEMBLABLES.

L’égalité de soi et des autres
Tous les êtres, quels qu’ils soient, veulent être heureux et ne plus être malheureux. Pensant en termes de « moi-je », ils conçoivent les autres comme étant séparés d’eux-mêmes.

S’il est vrai qu’au niveau relatif tous les êtres sont différents les uns des autres, au niveau ultime, la notion de soi et d’autrui n’a aucune réalité. Quand la non-existence de l’ego est réalisée, la conception de quelqu’un d’autre disparaît automatiquement car les deux sont en relation réciproque. La qualité spacieuse de l’absence d’égocentrisme étant reconnue, il n’est plus possible, alors, d’effectuer une différence entre soi et autrui. Dès lors, s’élève l’attitude altruiste de protéger les êtres autant que soi-même et de résoudre leurs problèmes comme s’ils étaient les nôtres.

Même si la souffrance d’autrui ne retombe pas directement sur nous, étant engagés sur le chemin spirituel qui considère les autres comme égaux à soi-même, leurs malheurs sont aussi les nôtres.

L’exemple le plus évident est celui d’une mère qui préfèrerait plutôt mourir que de voir son enfant unique périr d’une maladie ou d’un accident. S’identifiant à lui, la peine qu’il endure lui est intolérable. C’est ainsi que les êtres hautement évolués considèrent tous les êtres comme s’ils étaient leur propre progéniture car la moindre misère d’autrui leur est insupportable.


II.L’échange de soi avec les autres
- Contrecarrer l’orgueil

Afin de contrecarrer notre orgueil, il faut nous mettre à la place de quelqu’un qui est dans une position inférieure à soi et qui développe un sentiment de jalousie ou d’envie (envers nous). En considérant toute la souffrance qui résulte du fait d’être subalterne, on peut mieux comprendre combien c’est un tort d’être arrogant et méprisant envers autrui. N’est-ce pas une grande frustration que de se sentir une personne défavorisée par la vie et démunie de tout ? Au lieu d’éprouver un sentiment de supériorité envers les autres, nous devrions nous comporter avec humilité en leur prodiguant tout ce dont ils ont besoin pour vivre et être heureux.

- Contrecarrer l’esprit de rivalité

Afin de contrecarrer notre esprit de rivalité, il faut nous mettre à la place de quelqu’un qui est dans la même position que nous et qui a un sentiment de revanche ou de compétition (envers nous). N’est-ce pas une grande perte d’énergie que de toujours vouloir rivaliser avec quelqu’un en passant son temps à le critiquer et à le rabaisser ? Au lieu de constamment vanter nos qualités et cacher nos défauts, nous devrions toujours aider et honorer ceux que l’on considère comme étant des rivaux.

- Contrecarrer la jalousie

Afin de contrecarrer notre jalousie, il est nécessaire de nous mettre à la place de quelqu’un qui est plus élevé que nous, socialement ou moralement, et qui développe un sentiment d’orgueil ou de condescendance (envers nous). De ce point de vue là, nous nous apercevons que nous sommes peut-être moins capables et méritoires que cette personne (sinon nous serions à sa place), cela nous amène à éliminer notre jalousie.

N’est-ce pas à cause de cette intense avidité que nous transmigrons sans cesse dans le cercle de l’existence, depuis un temps infini ? Au contraire, servons de bon gré ceux qui nous sont supérieurs, avec contentement et sans ressentiment.

En conclusion, dès que nous engendrons la moindre qualité, l’égoïsme se manifeste en notre esprit, minant toute notre intégrité. C’est pour cette raison qu’il est recommandé d’examiner ces deux réflexions dans les textes tibétains.
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 14:25

LA SAGESSE

Il y a trois formes de sagesse
La première est la connaissance mondaine qui vise au bien de l’humanité : la médecine, l’astrologie, la linguistique, les arts et les artisanats, ainsi que toutes les sciences traditionnelles.

La deuxième est la réalisation de la non-existence de l’ego en l’individu. Elle consiste à reconnaître que tous les constituants psycho-physiques de notre être sont impurs, douloureux, éphémères et dépourvus d’entité.

La troisième est la réalisation de l’absence de réalité en tous les phénomènes, quels qu’ils soient. Elle consiste à reconnaître que toute la manifestation phénoménale est, par nature, vacuité, sans fondement ni cause.

Dans les soutras, il est écrit : « Méditer sur la connaissance transcendante, c’est ne méditer sur rien ; c’est-à-dire qu’il n’y a pas un sujet qui médite ni un objet de méditation. Tous les phénomènes sont semblables à l’espace, en ce sens qu’ils n’ont aucune caractéristique et sont absolument purs et lumineux depuis l’origine. Les sages qui se détournent de tout désir, ne placent leur esprit nulle part et ne s’attachent plus à rien ».

Quelqu’un qui a développé la sagesse est attentif à effectuer le bien d’autrui et de moins en moins sujet aux émotions négatives. Il éprouve de la compassion pour les autres, s’adonne assidûment à la pratique spirituelle, renonce à toute distraction inutile et ne s’attache plus aux choses de cette vie. La boudddhéïté n’est pas un état que l’on obtiendrait d’une entité extérieure : elle existe déjà en nous intrinsèquement.

Parce que l’on ne comprend pas la véritable nature de notre esprit, on est dans l’illusion, croyant en ce qui est sans réalité au niveau ultime. Une fois réalisée la compréhension de cet état originel, on se libère du cycle de l’existence (Samsara). Pour y parvenir, on commence par analyser les phénomènes au moyen du raisonnement. Mais même si on a acquis cette compréhension, il est nécessaire de faire l’expérience de cette vérité ultime afin d’atteindre l’état d’éveil (Nirvana).

Tilopa, un grand yogi indien du passé, disait : « Où se trouve l’huile de sésame ? Elle est potentiellement dans les graines de sésame ; mais pour l’obtenir, il ne suffit pas de manger les graines : il faut les battre, les moudre, etc. Il en est de même pour obtenir l’état de Bouddha. Il est en chacun de nous, mais pour le réaliser, il faut s’exercer à la pratique spirituelle. »

Afin d’atteindre la béatitude, il est nécessaire de recevoir les enseignements du Dharma, d’y réfléchir et de les mettre en application. Ainsi, l’illusion des phénomènes s’éliminera progressivement et la vraie nature de l’esprit deviendra manifeste.


TRANSFORMATION DES EMOTIONS CONFLICTUELLES

Selon l’enseignement bouddhique, notre vie actuelle a son origine dans une vie antérieure. Cette vie antérieure vient d’une vie encore antérieure et ainsi de suite. Durant notre vie actuelle, nous pouvons ressentir de la douleur physique et de la souffrance mentale, ou du bonheur et de la félicité. Ces expériences peuvent provenir de nos actes dans les vies précédentes. Certaines personnes éprouvent beaucoup de désir ou de colère, tempérament qui peut découler de la force des tendances du passé. Si nous nous étions habitués à ces émotions, elles deviennent alors de plus en plus fortes, entraînant beaucoup de tendances d’attraction et de répulsion, durant notre existence. Si nous étions accoutumés à éprouver beaucoup d’attachement dans la vie précédente, nous en éprouverons aussi beaucoup dans notre vie actuelle. Il en est de même pour l’aversion, l’ignorance, l’orgueil et la jalousie. Nous pouvons, au contraire, remédier à cela en purifiant nos défauts.

Si nous éprouvons beaucoup de désir et d’attachement pour les personnes, ou pour les choses, un moyen d’y remédier est la méditation sur l’impermanence. En considérant l’objet d’attachement comme n’étant ni solide, ni permanent, l’attraction diminuera d’autant.

A ce sujet, comme le répétait souvent mon guide spirituel : « Quand il n’y a plus d’attachement, où est la souffrance ? ».

Si nous éprouvons beaucoup d’aversion, pour l’éliminer, il est bien de méditer sur l’amour et la compassion. La colère consiste à vouloir nuire à autrui. Au lieu de ce sentiment, méditons en nous considérant à l’image de tous les êtres. D’habitude, si nous ressentons la moindre douleur, nous la considérons comme étant indésirable ; et si nous éprouvons le moindre plaisir, il est désirable. Dans cette méditation, nous pensons que tous les êtres réagissent comme nous-mêmes ; ils n’aiment pas la souffrance et recherchent le bien-être. En réfléchissant à cette similitude, nous engendrerons de l’amour et de la compassion pour les autres et nous ne souhaiterons plus leur nuire ni les faire souffrir, ce qui diminuera notre colère.

Par exemple, à la mort de Mao, le peuple tibétain s’est certainement réjoui à cause de tous les malheurs qu’il lui avait infligé. Cependant, les grands lamas tibétains demandèrent aux moines et aux moniales de prier pour son âme pendant trois jours.

L’ignorance est toujours présente avec les autres facteurs mentaux. Étant dans l’ignorance, on ne distingue pas ce qui est bon de ce qui est nuisible. Lorsque les différents poisons de l’esprit apparaissent, leur nature vide n’est pas comprise. Ils restent donc toujours présents et ne sont pas distincts de l’ignorance elle-même. Par l’écoute et la réflexion des enseignements du Dharma, l’ignorance est progressivement éliminée. La contemplation sur la nature interdépendante de tous les phénomènes est aussi un remède à l’ignorance. Ainsi, quelqu’un habitué à entretenir des pensées positives s’exercera naturellement à accomplir des actes positifs, ce qui aura pour résultat des conséquences bénéfiques ; et inversement, pour les pensées négatives.

Toutefois, les personnes qui pratiquent l’avortement et l’euthanasie, bien que leur motivation semble bonne, accumulent un karma négatif par ignorance de la loi karmique.

Finalement, l’orgueil et la jalousie coupent toute véritable communication avec les autres. Le fait de se sentir soit supérieur, soit inférieur à autrui a pour effet de créer une tension névrotique en notre esprit. Afin de développer l’humilité et le contentement, appliquons les paroles de Shantidéva : « Si je n’échange pas totalement mon bien-être avec les souffrances d’autrui, je ne réaliserai pas l’état d’éveil ultime ; et dans le cycle des existences, il n’y a point d’autre bonheur. »
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeLun 7 Déc 2009 - 14:30

LA PRATIQUE DU DON DE GENEROSITE

Le défaut de ne pas être généreux
Quand on n’a pas cette vertu de perfection, on rencontre toujours la situation d’être démuni de tout. On n’a pas non plus la capacité d’accomplir le bien d’autrui et, par conséquent, de progresser spirituellement.

Le Bouddha a dit : « Celui qui est cupide et avare renaîtra en tant qu’esprit avide après la mort et même s’il obtient une renaissance humaine, il passera sa vie dans la pauvreté. Étant dépourvu de bien-être, il n’aura pas les moyens d’aider les êtres et d’atteindre l’éveil ultime. »


Le bienfait d’être généreux
Quand on a cette vertu de perfection, on peut jouir de conditions favorables et on est heureux dans l’existence. La générosité permet aussi d’apporter le bonheur à nos semblables et de les libérer de la souffrance. Grâce à cela, on peut s’établir fermement sur le chemin spirituel et y conduire les autres. Celui qui pratique la générosité obtiendra des biens immenses, alors que celui qui garde jalousement ses richesses en sera dépossédé.

Celui qui est généreux n’a pas besoin de rechercher une protection contre la misère. A l’inverse, celui qui ne l’est pas doit toujours lutter contre toutes sortes d’afflictions ou de frayeurs. Pour l’un, toutes les formes de jouissances sont illimitées ; pour l’autre, toutes les acquisitions sont très vite épuisées. Il y a un proverbe oriental qui dit : « Tout ce qui n’est pas donné, est perdu ». En toute circonstance, il faut aussi se rappeler que c’est l’intention qui est toujours plus importante que l ’action elle-même. Mieux vaut donner un petit présent avec une pure intention, qu’un grand don avec une motivation douteuse.


Au moment de la mort
Tout ce que nous expérimentons au moment de la mort est le résultat des actes commis à travers le corps, la parole et l’esprit durant la vie.

Si nous sommes attachés à nos possessions, cela crée beaucoup de voiles dans la conscience, ce qui a pour effet d’entraver notre liberté dans le passage du Bardo. Si l’on n’a pas créé des conditions bénéfiques durant la vie, on sera impuissant à transformer cette situation à ce moment-là.

A l’inverse, même si quelqu’un a eu des difficultés pendant sa vie, par la pratique du bien, il se trouvera extrêmement fortuné à la fin car il aura rassemblé beaucoup de mérite. Sachant que tous les phénomènes sont illusoires et transitoires, au moment ultime, il faudra se séparer de tout ce que l’on chérissait sur Terre : de nos biens, de nos proches et même de notre propre corps physique. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de régler toutes ses affaires personnelles avant de mourir afin de partir l’esprit en paix.


Les trois formes de don : externe, interne et ultime
1) La générosité matérielle qui consiste à aider les personnes en leur donnant tout ce dont elles ont besoin pour vivre : nourriture et boissons, vêtements, logement, médicaments, etc.

2) Le don de protection qui est le fait de protéger et de soigner les êtres de tous les maux physiques ou mentaux.

3) Le don du Dharma qui consiste à partager ses connaissances en diffusant ou en enseignant le chemin spirituel qui mène à la libération de la souffrance et à l’état d’éveil.



LA BONTE FONDAMENTALE

Le problème fondamental auquel il semble bien que nous soyons confrontés est que nous essayons trop de prouver quelque chose, ce qui relève de notre paranoïa et de notre sentiment de pauvreté. Lorsque nous essayons de prouver ou d’obtenir quelque chose, nous ne sommes plus ouverts : il faut tout vérifier, tout arranger "correctement". C’est vraiment une attitude paranoïde envers la vie et qui ne prouve rien. Nous arrivons peut-être à battre des records en termes quantitatifs ; nous aurons construit l’édifice le plus haut, nous aurons amassé la récolte la plus gigantesque ; mais qui s’en souviendra lorsque nous serons morts, ou dans cent ans, dans dix ans, dans dix minutes ? Les records qui comptent sont ceux du moment donné, d’ici et maintenant, oui ou non la communication et l’ouverture ont-elles lieu ?

Telle est la voie ouverte, le sentier du bodhisattva. Un bodhisattva ne se soucie pas de recevoir la médaille de tous les bouddhas proclamant qu’il est le meilleur bodhisattva du monde entier ; cela lui est complètement égal. Dans les textes sacrés, on ne trouve pas de bodhisattva recevant des médailles. Et c’est bien normal, puisqu’il ne cherche pas à prouver quoi que ce soit. Le bodhisattva agit spontanément, c’est la voie ouverte. La communication ouverte n’implique aucune précipitation, aucun combat...

Aussi le leitmotiv de la voie ouverte est-il que l’on doit commencer à abandonner la lutte fondamentale pour être complètement ouvert, pour avoir ce type d’absolue confiance en soi qui est le véritable sens de la compassion et de l’amour. Beaucoup de gens vont peut-être se sentir déconcertés, mais j’ai bien peur que l’amour ne se réduise pas à l’expérience de la beauté ou de la joie romantique. L’amour est autant impliqué dans la laideur, la douleur et l’agression, que dans la beauté du monde ; ce n’est pas une récréation du ciel. La façon la meilleure et la plus correcte de présenter la notion de bonté est de le faire en terme de clarté, une clarté qui contient la chaleur primordiale. A ce stade de la méditation, la pratique est un acte de confiance en soi. Au fur et à mesure que votre pratique imprègne les actes de la vie quotidienne, vous commencez à prendre confiance en vous et à avoir une attitude de compassion. La compassion en ce sens ne consiste pas à vous désoler pour les autres. C’est une bonté fondamentale.

Il y a autant de chaleur que de clarté et d’espace (...) Une fois que nous nous aimons, nous ne pouvons plus garder cette amitié pour nous ; cela déborde et nous rentrons en relation avec le monde. La compassion devient ainsi le pont qui nous relie avec le monde extérieur. (...) Sans ce type d’inspiration et d’ouverture, le sentier spirituel devient le chemin samsarique du désir. On reste piégé dans le désir de s’améliorer. (...) La compassion est ample et généreuse. Lorsque l’on développe une véritable compassion, on ne sait plus si on est généreux envers soi-même ou envers les autres car la compassion est générosité de l’environnement, sans direction, sans "pour moi" et "pour les autres". Elle est pleine de joie spontanée, de joie constante dans le sens de la confiance, dans la mesure où la joie contient de fabuleuses richesses. On pourrait dire que la compassion est l’aboutissement de la richesse : une attitude antipauvreté, une guerre contre la manque. Elle contient toutes sortes de qualités héroïques, positives, visionnaires, expansives. (...) La compassion invite automatiquement à entrer en relation avec autrui, parce que nous arrêtons de considérer que les autres nous pompent de l’énergie. Ils nous rechargent en énergie dès lors que dans la relation que nous établissons avec eux, nous reconnaissons notre trésor, notre richesse. Et si nous avons des choses difficiles à faire, avec les gens et les situations de la vie par exemple, nous n’avons pas le sentiment d’épuiser nos ressources. Chaque tâche difficile est pour nous une délicieuse occasion de manifester notre richesse. On ne se sent pas le moins du monde pauvre lorsque l’on aborde ainsi la vie...
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 14:03

Mantra Om Mani Padme Um


Les mantras sont très mystérieux.


On dit que ce sont des « symboles sonores », des sons qui, d'une certaine manière, correspondent aux forces spirituelles que l'on peut représenter visuellement sous les traits de Tara, d'Avalokiteshvara, etc., et les évoquent.


La meilleure façon de penser aux mantras est peut-être de les voir comme un croisement entre la poésie et l'incantation magique.


Les mantras contiennent souvent des syllabes comme OM, AH et HUM (prononcée « houng »)


En tant qu'objet de concentration, un mantra peut, comme tous les autres objets de concentration, aider à pacifier le mental.


Quand on récite un mantra à voix haute ou intérieurement, le bavardage mental diminue.


Même s'il reste un flot de pensées parallèle au mantra, la psalmodie crée un sentiment de continuité qui ne fera que grandir avec la pratique.


Le mot « mantra » est considéré comme signifiant « ce qui protège l'esprit ».



nouvellement initiées au bouddhisme.


C'est un bodhisattva qui représente l'énergie de l'esprit éveillé et son mantra symbolise également cette qualité.


Il est représenté dansant sauvagement au centre d'un halo de flammes, qui représentent la transformation. Il tient dans sa main droite un vajra (foudre ou éclair de diamant) qui montre avec quelle force il tranche dans l'obscurité de l'illusion.


Vajrapani a l'air courroucé mais, en tant que représentation de l'esprit éveillé, il est complètement dépourvu de haine.


Son mantra est simplement son nom, qui signifie « celui qui brandit l'éclair de diamant », encadré des deux syllabes mystiques « Om » et « Hum ».


Ce mantra nous aide à avoir accès à l'énergie fantastique que symbolise Vajrapani.



http://www.dharma-haven.org/tibetan/om-mani-padme-hung.wav

(source: attitudezen.org)
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MessageSujet: Re: LES MANTRAS ou prières du coeur   LES MANTRAS ou prières du coeur Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 14:04

Dans le bouddhisme originel, ainsi que dans le bouddhisme theravāda qui de nos jours en est le plus proche, ou dans le bouddhisme Zen, les moines ne prient pas et la prière n'a pas de sens (en raison de l'impersonnalité des êtres), hors d'une pratique dévotionnelle laissée au commun du peuple. L'attachement aux rites ou la croyance aux effets de la prière (silavrata-paramarsa) fait d'ailleurs partie des dix liens qu'il faut briser pour parvenir à l'Eveil. Selon S. N. Goenka : "il n'est pas correct de prier le Bouddha pour lui adresser une demande, ce n'est pas dans son enseignement. Un être libéré ne fait que montrer le chemin, c'est à vous de faire les efforts nécessaires pour atteindre le but final."[2]

Dans le bouddhisme tibétain, la prière est moins faite pour elle-même que comme un accompagnement des pratiques comme la méditation ou les enseignements[3].

Elle est parlée ou chantée et permet d'avoir une intention altruiste et de se concentrer sur un but : l'éveil. Pour prendre refuge, on commence en ces termes : "En le Bouddha, le Dharma et la Sangha, je prends refuge jusqu'à l'éveil", ce qui signifie que l'on va vers le Bouddha, son enseignement, et la communauté bouddhique. Ensuite on remercie d'autres personnages importants du bouddhisme pour leur apport au monde. On peut aussi prier lors des repas pour remercier les bouddhas et les circonstances d'avoir à manger.

(source wiképedia)
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