Les origines du Bouddhisme
Le fondateur du bouddhisme était un sage indien vivant au Ve siècle avant notre ère. Il s’appelait Siddharta Gautama, mieux connu sous le nom de Bouddha.
Né prince il fut longtemps protégé de la vision de la souffrance humaine , le jour ou il découvrit la maladie , la vieillesse et la mort , il en fut tellement bouleversé , qu’il renonça a son royaume et se transforma en ascète errant en quête de la vérité .
Après avoir enduré de nombreuses épreuves, il atteignit l’illumination et devint un maître spirituel.
Un jour sur le pic des vautours, nombre de ses disciples était rassemblés en espérant qu’il prenne la parole, mais il resta silencieux assis. Au bout d’un moment, il saisit une fleur, toujours sans prononcer un mot.
Tout le monde resta perplexe, à l’exception d’un disciple du nom de Mahakasyapa qui arbora un sourire : il venait de comprendre les enseignements du maître.
Le discours silencieux du Bouddha sur le pic des vautours, fut le premier enseignement silencieux destiné à communiquer spontanément et directement au disciple la révélation de la vérité.
Après la mort de Bouddha, Mahakasyapa lui succéda et après lui d’autres sages connus sous le nom de patriarche.
Au VI e siècle, de notre ère le 28 è patriarche indien fut Bodhidharma : « celui qui connaît la voie. » Il se rendit en Chine ou il créa une école radicalement expérimentale « la doctrine du cœur de Bouddha » dont il devint le patriarche fondateur.
Cette doctrine qui considérait la méditation comme une discipline essentielle pour parvenir, à l’illumination prit en Chine, le nom de chant du sanscrit « Dhyana ou méditation.
Au cours du XII e siècle, la doctrine du cœur de bouddha atteignit l’archipel du Japon ou elle perdure encore aujourd’hui, sous l’appellation de zen.
Le bouddhisme était déjà une religion bien établie en Chine avant l’arrivée de Bodhidharma, mais l’empire du milieu n’avait encore jamais bénéficié de la présence d’un maître illuminé.
L’empereur Wu était un bouddhiste très dévot, aussi quand on lui annonça la venue du grand sage, il l’invita aussitôt et lors de sa première rencontre, il demanda à Bodhidharma :
« J’ai fait bâtir beaucoup de monastères, accompli nombre de bonnes actions et toujours généreusement protégé, quels mérites ai-je bien acquis ? »
Bodhidharma répondit : « aucun »
L’empereur étonné demanda : « Quels sont les enseignements sacrés du bouddhisme ? »
Le sage lui répondit lors : « Le vide infini et dedans rien de sacré. »
L’empereur troublé rétorqua : « Si tout n’est pas vide, alors dites moi qui êtes vous ? »
Bodhidharma rétorqua : « Je n’en ai aucune idée »
L’empereur ne savait quoi penser et Bodhidharma comprit que personne en ces lieux n’était capable de recevoir ses enseignements, s’éloigna et s’assit en méditation face à un mur pendant neuf ans.
Mais que voulait donc signifier Bodhidharma à travers ses étranges réponses ? L’empereur était persuadé que grâce à ses bonnes actions, il avait acquis un mérité spirituel dont il bénéficierait plus tard, d’une manière ou d’une autre, mais Bodhidharma lui apprit que ce qui comptait vraiment était de faire l’expérience de la vérité, expérience au-delà de toute idée du bien et du mal.
Il considère, les enseignements du bouddhisme comme des révélateurs, de l’unité de la vie, vide et exempte de toute séparation.
Et si tout est un, alors, rien n’est alors particulier, ou sacré. Il n’a pas non plus d’idée sur sa propre identité, car il a compris que son corps, et sa personnalité ne sont que des fragments illusoires de cette Unité. Il a conscience du fait que son être essentiel est cette nature Bouddha, résidant en toute chose, il sait qu’il ne peut décrire ce qu’il est, et ce qu’il ne peut qu’être ce qu’il est.
Le maître ne trouvant personne capable de parvenir a l’illumination à la cour de l’empereur se retira dans la méditation jusqu’à ce qu’un disciple se manifesta – son successeur le deuxième patriarche du zen : Hui-Ke
Ce n’est que lorsque le Hui-neng devint le 6e et dernier patriarche que le zen fut considéré comme une école influente du bouddhisme.
Pour cultiver les conditions menant à l’illumination, le zen apprend aux disciples à agir bien, à dépasser leur égocentrisme, à apaiser leur esprit et à ouvrir leur cœur, autant de paramètres qui éloignent du sentiment de l’identité personnelle.
Les koans, sont comme des fenêtres à travers lesquelles on peut apercevoir les vérités du bouddhisme. Traditionnellement un kaon est un compte rendu d’une conversation entre le maître et un disciple. au cours de laquelle le disciple fait spontanément l’expérience de l’illumination .
Avec le temps, les koans finit par désigner tout précepte, zen sur lequel on peut méditer et s’appuyer pour approfondir sa connaissance de la vie. Trois qualités essentielles sont exigées pour méditer avec profit sur un kan : une grande foi, une grande détermination et un doute tout aussi grand
(Tiré du livre sagesse zen)
Sujet: LE BOUDDHISME 
Lun 8 Juin 2009 - 13:10
Mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture...