Lorsque nous sommes indécis de faire -ou de ne pas faire- une chose, nous devons, avant tout, nous poser à nous-mêmes, les questions suivantes :
– La chose que j'hésite à faire, peut-elle porter un quelconque préjudice à autrui ?…
– Peut-elle être utile à quelqu'un ?
– Si quelqu'un me faisait la même chose, en serai-je satisfait ?
Si la chose n'intéresse que soi, il est permis de mettre en balance la somme des avantages et des inconvénients personnels qui peuvent en résulter.
Si elle intéresse autrui, et qu'en faisant du bien à l'un, elle puisse faire du mal à un autre, il faut également peser la somme du bien et du mal pour s'abstenir ou agir.
Enfin, même pour les meilleures choses, il faut encore considérer l'opportunité et les circonstances accessoires, car une chose bonne en elle-même, peut avoir de mauvais résultats entre des mains inhabiles, si elle n'est pas conduite avec prudence et circonspection. Avant de l'entreprendre, il convient de consulter ses forces et ses moyens d'exécution.
Dans tous les cas, on peut toujours réclamer l'assistance des Esprits protecteurs en se souvenant de cette sage maxime : « Dans le doute, abstiens-toi… ».
Allan Kardec